CAN 2025. Le Maroc en quête d’équilibre offensif face à la République centrafricaine
Le jeu de l’équipe nationale penche clairement vers la droite, facilitant la tâche des défenses adverses. La convocation de spécialistes du poste d'arrière gauche assurera une meilleure occupation du terrain et davantage de variété offensive. Une nécessité pour battre la République centrafricaine, ce samedi 12 octobre, à Oujda.
CAN 2025. Le Maroc en quête d’équilibre offensif face à la République centrafricaine
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Chady Chaabi
Le 12 octobre 2024 à 8h51
Modifié 14 octobre 2024 à 11h16Le jeu de l’équipe nationale penche clairement vers la droite, facilitant la tâche des défenses adverses. La convocation de spécialistes du poste d'arrière gauche assurera une meilleure occupation du terrain et davantage de variété offensive. Une nécessité pour battre la République centrafricaine, ce samedi 12 octobre, à Oujda.
À un peu plus d’un an de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, organisée au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, l’équipe nationale se cherche encore en attaque. La faute notamment à un déséquilibre de son animation offensive. Les adversaires ne l’ignorent pas et mettent en place des parades défensives.
La double confrontation face à la République centrafricaine, dont la première se joue sur la pelouse du stade d’honneur d’Oujda, ce samedi 12 octobre (20h), dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025, représente l’occasion idéale pour tester de nouveaux schémas de jeu et gagner en imprévisibilité.
C’est un événement assez important pour le souligner : le sélectionneur national, Walid Regragui, a convoqué Adam Aznou (Bayern Munich) et Youssef Belammari (Raja Club Athletic), deux spécialistes du poste de latéral gauche. Des joueurs capables d’apporter un second souffle et un équilibre à l’animation offensive de l’équipe nationale.
Des éléments qui seront décisifs "face à la République centrafricaine qui s’organisera autour d’un bloc défensif bas. Il nous faut trouver les solutions et les schémas adéquats”, a affirmé le sélectionneur dans la soirée du vendredi 11 octobre, lors de la traditionnelle conférence d’avant-match.
Un jeu trop orienté vers la droite
Créer des brèches dans des défenses denses et attentistes représente la plus grande marge de progression de l’équipe nationale. Face à ce type d'organisation défensive, les hommes de Walid Regragui éprouvent des difficultés à se créer des occasions nettes. En atteste le score xG (1,49) et le nombre de tirs cadrés (3) des Lions de l’Atlas à l’occasion de la courte victoire contre le Lesotho.
En comparaison, ils avaient trouvé le cadre à six reprises pour un score xG de 3,83 face au Gabon (4-1) qui n’a pas complètement fermé le jeu. Le fait que l’épicentre de l’attaque marocaine se situe sur le côté droit n’est pas étranger aux performances défensives du Lesotho. Les leaders techniques de l'EN combinent souvent dans cette zone du terrain. Mais leur apport offensif, aussi important soit-il, n’est pas de nature à plonger l’adversaire dans le doute.
Au contraire, le Maroc se repose tellement sur le côté droit de son attaque qu’il facilite la tâche des défenseurs adverses. Les absences de Brahim Diaz et Hakim Ziyech lors de ce rassemblement, combinées aux convocations de Adam Aznou et Youssef Belammari, permettront d’apporter plus de variété à un secteur offensif qui en manque.
"Je n’ai aucune inquiétude pour Belammari, que ce soit sur le plan mental ou technique. Il apporte une touche technique qui offrira des solutions. Aux côtés de Adam Aznou, ce sont deux très bons joueurs", assure le sélectionneur national. Concrètement, les deux nouveaux latéraux gauches de l’équipe nationale permettront une meilleure occupation du terrain sur la largeur.
D’habitude, le sélectionneur national aligne un droitier à gauche, qui a naturellement tendance à orienter ses contrôles et ses passes vers l’intérieur du jeu. Ce n’est pas un hasard si seulement un tiers des centres est venu de la gauche lors des trois rencontres qui ont précédé celle du Lesotho.
Multiplier les sources de dangers
A contrario, la victoire sur les joueurs lésothiens a mis en évidence les bienfaits apportés par un gaucher. En première mi-temps, Adam Aznou a eu plus de liberté que son coéquipier à l'opposé. Pendant le second acte, le réajustement défensif opéré par le Lesotho afin de contrôler Aznou a offert de l’espace à Achraf Hakimi et Hakim Ziyech, à l’origine de l’unique but de la rencontre.
Au total, le Maroc aura centré à trente reprises en direction de la surface de réparation du Lesotho, dont près de la moitié est à mettre à l’actif de Adam Aznou (6) et Achraf Hakimi (7). Sachant qu’il y a peu de chances que la République centrafricaine parte à l’abordage, multiplier les sources de dangers sera primordiale pour poursuivre la série de succès (4).
À 26 ans, Youssef Belaamri a une occasion en or d’intégrer durablement l’équipe nationale. D’autant que personne ne s’est imposé au poste d’arrière gauche. Le latéral du Raja revient en grande forme. Il est impliqué dans quatre réalisations en neuf rencontres (3 passes décisives et un but), soit la moitié de son total de la saison précédente, à deux mois de la trêve hivernale.
Le natif de Rabat aura sans doute l’occasion de profiter des espaces laissés par Abdessamad Ezzalzouli et Eliesse Ben Seghir, qui n’hésitent pas à repiquer dans l’axe du terrain. Il a pour lui la qualité de passe dans les 30 mètres adverses et la précision dans les centres (42%). Des qualités recherchées par le Maroc dans sa quête d’une deuxième Coupe d’Afrique des nations.
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Le 12 octobre 2024 à 8h51
Modifié 14 octobre 2024 à 11h16