Équipe nationale. Les erreurs à éviter pendant la CAN 2025
Dans un peu plus d’un an, le Maroc tentera de relever l’un des plus grands défis de son histoire : remporter la Coupe d’Afrique des nations 2025, sur ses terres. Mais Walid Regragui et ses hommes ont encore du travail devant eux pour atteindre leur objectif. En atteste la dernière séquence internationale.
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Chady Chaabi
Le 13 septembre 2024 à 9h28
Modifié 13 septembre 2024 à 9h46Dans un peu plus d’un an, le Maroc tentera de relever l’un des plus grands défis de son histoire : remporter la Coupe d’Afrique des nations 2025, sur ses terres. Mais Walid Regragui et ses hommes ont encore du travail devant eux pour atteindre leur objectif. En atteste la dernière séquence internationale.
Malgré l’absence d’enjeu comptable, les deux rencontres disputées par l’équipe nationale lors des 1re et 2e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 ont été riches en enseignements. Pendant cette trêve internationale, le Maroc, déjà qualifié en tant que pays organisateur, a livré deux prestations qui laissent à désirer.
Contre le Lesotho, lundi 9 septembre, les Lions de l'Atlas ont peiné, affichant d’importantes lacunes sur le plan offensif. Ils ne doivent leur salut qu’à une réalisation de Brahim Diaz au bout du temps additionnel. Trois jours plus tôt, face au Gabon, c’est l’animation défensive qui avait failli. L’issue de la rencontre aurait sans doute été différente sans un Yassine Bounou des grands soirs (6 arrêts).
Conscient des difficultés éprouvées par ses joueurs, Walid Regragui ne s’inquiète pas pour autant. "On peut encore faire des erreurs d’ici la CAN 2025 et prendre des risques, notamment offensifs, même s’ils nous obligent à nous découvrir", a-t-il réitéré plus d'une fois face à la presse.
Le match contre le Gabon, dont le score xG (buts attendus, ou probabilité de buts) a atteint 4,52, en est un parfait exemple. Après un second visionnage, plusieurs aspects à améliorer ont émergé. Ils se déclinent comme suit :
- Plus de vigilance sur les corners défensifs ;
- Une meilleure gestion de la profondeur ;
- Davantage d’intensité dans la récupération du ballon.
Une équipe fébrile sur corner
Alors que c’est une arme efficace pour faire sauter le verrou des blocs défensifs bas, le Maroc est peu efficace sur les coups de pied arrêtés offensifs, notamment les corners. Les joueurs de Walid Regragui ne sont pas non plus intraitables dans leur propre surface de réparation. Le match contre le Gabon a mis en lumière des oublis et un manque de concentration flagrant.
Certes, les Panthères n'en ont pas profité, mais de telles carences défensives pourraient coûter cher à l’avenir. Comme en atteste l’image ci-dessous. Bien qu’ils soient en supériorité numérique dans leur surface de réparation, les coéquipiers de Nayef Aguerd ont trouvé le moyen de concéder une occasion de but nette (14’).
Fautif sur cette action, Noussair Mazraoui a perdu de vue son adversaire direct. Comme ses coéquipiers, le Mancunien avait le regard rivé sur le ballon. De son côté, Abdessamad Ezzalzouli a connu un moment de déconcentration à l'origine du second penalty, permettant au Gabon de réduire le score.
Bien qu'il ait eu la présence d'esprit de se positionner près du poteau de corner pour défendre contre Denis Bouanga, Ezzalzouli n’a pas été suffisamment attentif au moment de la combinaison des Gabonais. En conséquence, l'ailier marocain n’a pas pu empêcher Bouanga de provoquer un penalty.
Une ligne défensive à coordonner
Afin de récupérer le ballon le plus haut possible, il est crucial d’avoir un bloc équipe compact avec des distances réduites entre les lignes et les joueurs qui les composent. Cependant, cette stratégie comporte des risques, surtout lorsque les défenseurs n’ont pas l’habitude de jouer ensemble et qu’ils manquent d’automatismes et de repères.
C’était précisément le cas de la charnière centrale Abqar-Aguerd, ainsi que pour Achraf Hakimi, titularisé au poste de latéral droit. Ce dernier a été fautif sur au moins deux actions dangereuses. D’abord pris à défaut dans son dos, il a ensuite perdu un ballon crucial, ce qui a conduit au premier penalty manqué par l’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang.
L’incapacité de l’arrière-garde alignée par Walid Regragui à sécuriser l’espace créé par son positionnement haut est également liée à l'attitude des joueurs offensifs lors de la perte du ballon. En dehors de Hakim Ziyech (3 récupérations hautes) et Abdessamad Ezzalzouli (3), les autres attaquants lancés par le sélectionneur national n’ont pas fait preuve d’un véritable engagement pour reprendre possession du ballon le plus rapidement possible.
En particulier Brahim Diaz, qui n’a récupéré aucun ballon dans le camp adverse. Soufiane Rahimi et Bilal El Khannouss n’ont réussi qu’une seule récupération chacun. Sur d’autres séquences de transition défensive, c’est le repli qui a été défaillant. "Contre le Gabon, nous étions très offensifs, nous avons marqué des buts, mais le repli défensif n'était pas si intense et rapide", avait concédé Walid Regragui lors de la conférence d’après-match. Un constat qui interroge sur sa capacité à mobiliser des internationaux qui s'avancent vers l’un des plus grands défis de leur carrière.
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Le 13 septembre 2024 à 9h28
Modifié 13 septembre 2024 à 9h46