Foot. Maroc-Zambie, les clés du match
Du côté marocain, la gestion émotionnelle et physique sera l’une des clés pour vaincre la Zambie, ce vendredi 7 juin, à Agadir (20 h), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Sur le plan tactique, la capacité des Lions de l’Atlas à récupérer rapidement le ballon dans le camp adverse sera tout aussi déterminante.

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Chady Chaabi
Le 7 juin 2024 à 15h20
Modifié 7 juin 2024 à 16h07Du côté marocain, la gestion émotionnelle et physique sera l’une des clés pour vaincre la Zambie, ce vendredi 7 juin, à Agadir (20 h), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Sur le plan tactique, la capacité des Lions de l’Atlas à récupérer rapidement le ballon dans le camp adverse sera tout aussi déterminante.
Sur le papier, la mission ne semble pas insurmontable pour le Maroc : gagner ce vendredi 7 juin à Agadir (20 h) contre la Zambie, puis le mardi 11 juin face à la République démocratique du Congo sur la même pelouse, pour le compte de la 3e et 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Mais sur la papier, l’équipe nationale n'aurait jamais dû sortir dès les huitièmes de finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations, éliminée par une équipe sud-africaine largement à sa portée. Une déception qui trahit l’incohérence entre le potentiel théorique de cette équipe, et son exploitation inconstante et inégale d’une rencontre à l’autre.
En dépit de sa qualité, le groupe marocain n’est jamais aussi fébrile que quand il doit prendre le match à son compte. Le sélectionneur national en est conscient. "Contrairement au Mondial 2022, c’est à nous de faire le jeu contre des équipes regroupées en défense. Pour y faire face, nous avons besoin d’affiner nos automatismes", a-t-il souligné en conférence de presse d’avant-match, le jeudi 6 juin à Agadir.
Walid Regragui et ses hommes seront rarement dans leur position préférentielle de contre-attaquant sur le continent africain. D'ailleurs, la Zambie ne compte pas déroger à la règle. Certes, le coach Avram Grant a assuré lors du point presse que son équipe allait "tout tenter pour l’emporter" et créer la surprise, malgré l'absence de certains joueurs clés.
Cela dit, il y a plus de chances de voir les Chipolopolos camper dans leur camp que partir à l’abordage, avec un bloc défensif ouvert aux quatre vents. Surtout qu’une deuxième défaite en trois matchs dans ces éliminatoires risque de compromettre les aspirations de qualification des Zambiens. Car si le Maroc reste sur une victoire en Tanzanie (2-0), de leur côté, les Chipolopolos ont remporté leur match contre le Congo (4-2) avant de s'incliner au Niger (1-2).
Un pressing haut à la perte du ballon
Pour infliger une deuxième défaite de rang à la Zambie, l’équipe nationale devra sans doute forcer sa nature. D’abord en prenant le contrôle du jeu. Puis en récupérant le ballon rapidement une fois qu’elle l’aura perdu. Il est vrai que le pressing collectif est l’un des aspects du jeu le plus difficile à mettre en place.
Toutefois, Walid Regragui est sur le banc de l’équipe nationale depuis plus d’un an et demi. Assez pour permettre au technicien marocain d’aider ces joueurs à opérer un pressing coordonné, en vue de profiter de la désorganisation de la Zambie en phase de transition offensive.
L’une des pistes à explorer dans cette optique est d'enclencher un pressing collectif une fois le ballon dans les pieds des défenseurs centraux zambiens, qui éprouvent souvent des difficultés à trouver des solutions de passes courtes quand ils se retrouvent sous pression.

Une situation qui les a poussés à l'imprécision ou bien à jouer long vers la moitié de terrain marocaine, en espérant gratter les deuxièmes ballons. C’est justement l’autre séquence de jeu que les Lions de l’Atlas auront à gérer. À savoir leur capacité à gagner des duels aériens et à être à la retombée du ballon.
Lors de la dernière confrontation entre les deux nations, le Maroc n’avait remporté qu'un duel aérien sur deux. Il s’agira cette fois-ci de hausser le curseur et d'être plus souverain dans le jeu aérien.
La titularisation de Nayef Aguerd sera un avantage indéniable à cet égard. Au même titre que la motivation et l’état de forme de ses coéquipiers.

Une gestion physique et émotionnelle
Après une saison éreintante tant physiquement qu'émotionnellement, la fenêtre internationale du mois de juin est toujours piégeuse. Le Maroc en avait fait les frais en juin 2023, concédant un match nul face au Cap-Vert (0-0) et une défaite contre l’Afrique du Sud (1-2).
Walid Regragui a assuré en conférence de presse que son groupe avait appris de ses erreurs. Il ne reste plus qu’à le prouver ce soir. Une préparation physique individualisée a été mise en place par le staff de l’équipe nationale. Le sélectionneur pourra ainsi compter sur un groupe au complet, sans aucune blessure à déplorer.
Le Maroc a désormais toutes les cartes en main pour finir la saison en beauté, après la désillusion de la CAN 2023. Espérons que Walid Regragui garde intacte la motivation de ses joueurs, sachant que plusieurs d’entre eux ont déjà remporté un titre européen. C’est notamment le cas de Ayoub El Kaabi avec l'Olympiakos (Ligue Europa Conférence) et Brahim Diaz avec le Real Madrid (Ligue des champions). Des succès d’une grande valeur mais à la charge émotionnelle extrême, souvent suivie d'une forme de décompression. Il incombe au sélectionneur de capitaliser sur ces émotions positives.
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Le 7 juin 2024 à 15h20
Modifié 7 juin 2024 à 16h07